Où êtes-vous susceptible d’inhaler des nanoparticules ?

Où êtes-vous susceptible d’inhaler des nanoparticules ?

Les nanoparticules sont généralement présentes dans l’air, surtout en milieu urbain. Vous risquez à tout moment de les inhaler. Cependant, plus elles sont nombreuses dans votre organisme et plus leur toxicité est décuplée. Certaines activités comme l’impression 3D en rejettent un grand nombre. Il faudra alors adopter des mesures pour éviter de les inhaler.

Installez des filtres et un caisson autour de votre imprimante 3D

Vous ne pouvez pas complètement éviter d’inhaler les nanoparticules. Cependant, vous pouvez limiter la quantité qui entre dans votre organisme. Pour cela, il faudra prendre des précautions. Vous pouvez par exemple installer des filtres et des caissons autour de vos imprimantes 3D.

Il existe différents types de filtres conçus spécifiquement pour les nanoparticules. Des entreprises spécialisées en impression 3D, comme ce que propose Alveo3D, réalisent des filtres et caissons pour vos imprimantes 3D. Ce sont de véritables compromis entre les 3 variables les plus importantes pour obtenir un filtre de qualité. Il s’agit de l’efficacité, de la résistance à l’air et du coût des filtres.

filtre à nanoparticules

Les précautions pour les chantiers de désamiantage

L’amiante est principalement utilisée pour l’isolation peut s’avérer toxique. Ce sont également des nanoparticules très dangereuses. Il faut alors parfois réaliser une procédure de désamiantage et certaines précautions doivent être prises.

Sur les chantiers de désamiantage, il faut un contrôle permanent de la qualité de l’air. Des dispositifs sont installés à l’extérieur de la zone où s’opèrent les travaux, afin de s’assurer qu’elle est hermétique à l’air et à l’eau. Ce dispositif permettra d’obtenir en temps réel des données sur la qualité de l’air et émettra immédiatement une alerte au cas où la pollution dépasse un certain seuil.

Les travaux doivent être fractionnés et s’effectuer zone par zone. Il faudra également réaliser l’isolation du périmètre dans lequel les travaux sont en cours. Cela permettra de réduire les nuisances du chantier telles que le bruit, les émissions sonores, etc. Ensuite, cette isolation constitue un espace tampon séparant le chantier de désamiantage et la population. En effet, au cas où une contamination accidentelle aurait lieu, la population ne serait pas directement exposée aux dégâts.

Une autre précaution qui est nécessaire, la maîtrise de la communication autour du chantier. Insister sur la nature exacte des travaux en cours sur le chantier de désamiantage pourrait avoir des effets nocifs sur la population. Leur expliquer qu’il s’agit de travaux de dépollution et mettre des sigles sur place qui pourraient être mal interprétés causerait la panique. Il faut alors restreindre la communication au strict minimum pour ne pas alerter les riverains.

Utilisez des masques en tissu plutôt que les masques chirurgicaux

Vous pouvez inhaler des nanoparticules un peu partout, même lorsque vous portez votre masque. Il existe des masques chirurgicaux contenant des nanoparticules sur le marché. Pour votre sécurité, préférez les masques en tissu.

En effet, certains masques chirurgicaux sont fabriqués à base de graphène. Il s’agit d’une nanoparticule qui possède de formidables propriétés comme la résistance, la légèreté, etc. Elle est également antivirale et antibactérienne. L’Institut de Recherche Robert-Sauvé en Santé et en Sécurité du Travail l’IRSST a effectué des tests sur la toxicité du graphène présent dans les masques chirurgicaux.

Même s’ils n’ont pas pu déterminer avec certitude que ces nanoparticules causent effectivement des dommages, il n’en demeure pas moins que le risque existe.

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