Selon certaines études, un chien pourrait générer jusqu’à 0,7 tonne de CO2 par an, soit l’équivalent d’un tiers des émissions annuelles d’un utilisateur de jet privé. Bien que ces chiffres soit basés sur des modèles simplifiés qui peuvent être faussés, il faut tout de même noter que plus de 50% de la population mondiale possède au moins un animal de compagnie, et ce nombre ne cesse d’augmenter : en 2023, 66% des foyers américains possédaient un compagnon à poil, ce qui représente une augmentation de 56% par rapport à 1988. Or, l’empreinte environnementale de nos animaux de compagnie dépend avant tout de l’alimentation que nous leur donnons. Voyons quelles alternatives s’offrent à nous pour réduire l’impact écologique de l’alimentation de nos compagnons à quatre pattes.
L’impact écologique de la nourriture pour animaux
La nourriture pour animaux est généralement composée de sous-produits issus de l’industrie agro-alimentaire, c’est-à-dire d’ingrédients bon marché adaptés pour être transformés en croquettes ou aliments humides. Mais puisque ces aliments sont principalement à base de viandes, leur impact carbone est élevé : on estime qu’un régime alimentaire à base d’aliment humide pour un chien de 10 kilos générerait 6 541 kilos de CO2 par an, tandis qu’un régime alimentaire à base de croquettes produirait 828 kilos de CO2 annuellement. Les croquettes seraient donc plus éco-responsables que les pâtées.
Or, ce modèle ne prend pas en compte le fait que certaines croquettes et aliments humides proviennent majoritairement de déchets issus de la production de viande, préexistants et destinés à la consommation humaine. Une approche plus juste consisterait donc à associer l’empreinte carbone de la viande à la valeur relative des différents produits qui en découlent : les sous-produits ayant une valeur plus faible, cela entraîne une diminution des émissions allouées. Avec cette approche, les émissions liées à la nourriture pour chien atteindraient plutôt environ 240 kilos par an pour un chien de taille moyenne pesant aux alentours de 22 kilos – soit environ 530 kilos de CO2.
Les propriétaires d’animaux de compagnie peuvent également se diriger vers des marques plus respectueuses de l’environnement pour réduire l’impact écologique de leurs animaux, par exemple, en choisissant des croquettes Biome pour chien ou des aliments tels que les Virbac Veterinary HPM Adult Neutered pour chat, qui proposent des alternatives adaptées et responsables, tout en respectant les besoins nutritionnels spécifiques des animaux. Il est important dès lors de ne pas projeter nos choix alimentaires humains sur nos animaux de compagnie, mais bien de sélectionner une alternative qui prend en compte leur bien-être ainsi que l’environnement.
Les autres aspects écologiques de la vie d’un animal de compagnie
Pour aller plus loin dans notre démarche éco-responsable, il ne suffit pas simplement de modifier l’alimentation de nos animaux. D’autres aspects de leur vie ont également un impact sur l’environnement, notamment leurs déchets (excréments, litières), leur consommation d’eau, leurs soins (toilettage, produits d’hygiène) ou encore les emballages et accessoires liés à leur quotidien.
Pour minimiser cet impact, un propriétaire d’animal de compagnie peut, par exemple, utiliser des sacs biodégradables pour ramasser les déjections plutôt que des sacs plastiques, privilégier des litières agglomérantes ou végétales pour les chats, moins polluantes que celles en argile ou encore adopter des accessoires et jouets fabriqués à partir de matériaux recyclés ou durables.
En adoptant ces gestes simples, chaque propriétaire peut contribuer à réduire l’impact écologique de son animal de compagnie et ainsi participer activement à la protection de notre planète.